Présentation des
artistes

Joséphine Besançon
Clarinettes
La clarinettiste Joséphine Besançon aborde la musique à travers une grande variété de répertoires. Après ses études au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris en clarinette et clarinette basse, elle s’engage dans plusieurs formations de musique de chambre. Elle est membre de l’Ensemble Maja (troupe d’instrumentistes et chanteurs) et de l’Ensemble Écoute (spécialisé dans la création contemporaine), et pendant plusieurs années du Saxback Ensemble (sextuor à vents). Elle collabore régulièrement avec différents orchestres symphoniques (Orchestre Philharmonique Radio France, Orchestre National de Lyon, la Symphonie de Poche...) et ensembles de musique contemporaine (le Balcon, Ensemble Miroirs Etendus, le Lemanic Modern ensemble…). Elle participe également à divers projets mêlant la musique et la scène (opéras, marionnettes, théâtre). En 2022 elle crée à Lyon la Compagnie des Fantasques, orientée vers le théâtre musical. Elle poursuit actuellement une formation de jazz à l’ENM de Villeurbanne et en juin 2024 elle est lauréate du dispositif TANDEM au sein duquel elle crée son projet Reliefs avec le quartet FELSENMEER au Périscope-Musiques Innovante.
Musicien aux multiples facettes, Corentin Aubry est timbalier solo de l’Orchestre de l'Opéra de Lyon depuis 2021 et est invité régulièrement à collaborer avec des formations diverses comme l'Orchestre National de France, l'Orchestre du Festival de Prades, l'ensemble Miroirs Étendus, Le Balcon ou encore le Paris Percussion Group. Il est également membre de la Compagnie des Fantasques, un ensemble atypique défendant la musique d'aujourd'hui à travers des spectacles mêlant musique, théâtre, mise en scène et poésie. En parallèle, Corentin est doctorant au CNSMDP dans le cadre du Doctorat d’interprète de la Musique - Recherche et Pratique, où il mène des recherches sur l'évolution du répertoire soliste pour percussion. Féru de musique contemporaine, il participe régulièrement à la création d'œuvres nouvelles en soliste ou en musique de chambre. Il est soutenu par la Fondation Safran pour la musique depuis 2017.

Corentin Aubry
percussions

Nicolas Jacobée
contrebasse
Le contrebassiste et chanteur Nicolas Jacobée se produit en tant qu’interprète dans de nombreux formats d’ensembles classique et jazz mais également dans des projets de créations personnelles mêlant ses diverses connaissances et passions musicales. Après son diplôme en contrebasse classique au CNSMD de Lyon, il poursuit ses études au CNSMD de Paris dans la classe de jazz. Il joue avec de multiples formations que ce soit dans un répertoire jazz (ensemble Échos, Lacewood Trio), classique (Opéra de Lyon, Orchestre Pasdeloup, Ensemble Fractales) ou contemporain (Ensemble Offrandes, Ensemble Maja). Parallèlement à sa pratique de la contrebasse, il se perfectionne en chant, notamment au Jazz Institut Berlin. Ses compositions et improvisations s'affirment alors dans une esthétique liant ses influences jazz et rock progressif à des couleurs nettement plus contemporaines. Le large panel de couleurs qu'offre la voix le pousse dans une écriture et un jeu chargés d'émotions, non dénués d'une certaine âpreté. Il co-fonde en 2022 la Compagnie des Fantasques à Lyon, compagnie dédiée au théâtre musical qu’il pratique alors de plus en plus au travers de différents projets (Compagnie du Chaperon Rouge, les Animaux de la Compagnie).
Si l’euphoniumiste peut se permettre des représentations raccord à son espièglerie – une touche plus Doc Martens que costume en queue de pie –, c’est parce qu’elle a aiguisé son exigence sur une première vie de soliste après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Déterminée à explorer, à pousser les potards un cran plus haut, Hélène ajoute la trompette basse à son répertoire, elle se produit dans le monde entier en solo, en musique de chambre ou en orchestre.
C’est en embarquant pour quatre ans d’aventure aux côtés de James Thierrée qu’Hélène se frotte au pantomime, à la danse et au théâtre, elle réalise que ses talents d’instrumentiste peuvent soutenir des créations aux croisements de plusieurs disciplines.
Qu’elle s’installe derrière le pupitre d’un auditorium, devant sa classe au Conservatoire National Supérieur de Paris ou à la Haute École de Musique de Genève, pour enseigner tout ce qu’un cuivre a d’électrisant ; qu’elle regagne ses pénates à Lyon pour concrétiser ses ambitions d’artiste musicienne, Hélène ne manque pas de décliner ses imaginaires. Une tonalité plus sauvage, un brin indisciplinée.
Emportée par les riffs de Pink Floyd autant que par le trait de Toulouse-Lautrec, Hélène reste fidèle à sa réputation de ne jamais tenir en place, et à son instrument de cœur en créant asH ! dont elle est la directrice artistique ; l’épopée ambitieuse de sa prochaine décennie.

Hélène Escriva
euphonium, trompette basse
© Sébastien Escobar